. Je poserai une question que j'ai posée tout à l'heure à vos prédécesseurs. Vous avez cité le chiffre de 2 milliards d'euros économisés sur la consommation d'énergie avec 2 milliards d'euros de travaux. La valorisation d'un certificat d'économies d'énergie est basée un certain nombre de fiches opérationnelles ou d'actions validées par le ministère, mais cela reste théorique. On ne sait pas si cette consommation d'énergie est réellement constatée sur le terrain.
Par ailleurs, je citerai un cas qui m'a été remonté par un citoyen de ma circonscription. Grâce à des travaux d'isolation de rampants de toiture réalisés sans certificats d'économies d'énergie, il avait atteint un coefficient de résistance thermique de 2,7. Pour étaler la charge financière, il a engagé un peu plus tard une seconde phase de travaux qui lui a permis d'obtenir un coefficient réel de 3,5, soit un coefficient global de 6,2. Mais il s'est vu refuser le certificat d'économies d'énergie sous prétexte que le R de la deuxième phase est inférieur à 6. Il aurait fallu qu'il passe à 8,7 pour obtenir la prise en compte. Une telle interprétation n'est-elle pas de nature à casser des initiatives personnelles ?