Je remercie tous les parlementaires qui se sont exprimés pour ce débat de qualité et pour le beau consensus qui s'en dégage : la place des aidants dans notre société est un sujet qui nous préoccupe tous, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons, et personne n'a contesté le choix de nos collègues d'inscrire la proposition de loi que nous examinons à l'ordre du jour. Sans préjuger du sort qui lui sera réservé dans l'hémicycle, ce texte constitue un progrès qu'il faut saluer, mais il ne saurait évidemment épuiser la question, pour deux raisons majeures : premièrement, nous ne saurions laisser à la seule générosité privée et à la solidarité de proximité le soin de régler le problème des aidants, car il revient aussi à la solidarité nationale et aux politiques publiques de consentir les efforts nécessaires en la matière ; deuxièmement, le don de jours ne règle pas les autres problèmes évoqués par plusieurs orateurs, comme celui de la formation ou de la retraite des aidants.
C'est la raison pour laquelle le bureau de notre commission, saisi de ce sujet par la quasi-totalité des groupes, a décidé de confier une mission flash au groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR). Je dis toute ma confiance au rapporteur que nous désignerons en fin de réunion – si mes informations sont bonnes, ce pourrait être M. Pierre Dharréville – pour explorer d'autres pistes de progrès sur ce sujet.