Intervention de Jean-Yves Grandidier

Réunion du mardi 7 mai 2019 à 18h30
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Jean-Yves Grandidier, fondateur et président du groupe Valorem :

Oui. Cela tient en partie au fait que les projets français sont plus petits. Or le coût de développement n'est pas proportionnel au nombre de MW qui seront produits. Le surcoût français s'explique aussi par la durée de développement des projets, notamment s'il faut faire face à des recours. La France impose en outre des exigences plus marquées qu'ailleurs. En matière acoustique en particulier, elles sont les plus fortes au monde. Il nous arrive de devoir ralentir ou arrêter nos turbines pour les respecter. Pourtant, une fois les éoliennes installées, les riverains ne s'en plaignent généralement plus. Notez que nous sommes soumis au régime des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).

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