Nous aurons toujours besoin du réseau, que ce soit pour évacuer les surplus de production ou pour satisfaire les besoins de consommation. De mon point de vue – et je crois savoir que le président de RTE le partage –, la part fixe du TURPE augmentera certainement. En revanche, la part liée à l'énergie pourrait décroître. Les citoyens payeront la mise à disposition d'un service dont ils pourront s'emparer ou non. Un foyer souscrira un abonnement de 1 KW ; la majeure partie du temps, il n'a guère besoin de plus. Il aura facilement la possibilité d'appeler davantage de courant, par exemple entre 11 heures et 16 heures, quand des surplus d'énergie solaire pourront être autoconsommés localement, sans surcoût. Demain, le TURPE dépendra peut-être moins de l'énergie, et davantage de la puissance, de la capacité et des services mis à la disposition des usagers par le réseau.