Actuellement, l'autoconsommation représente 20 à 30 % de la consommation totale d'un consommateur, ce qui signifie qu'il reste tributaire du réseau pour 70 à 80 % de sa consommation et paye donc sa part fixe de TURPE dans son abonnement ; seule sa part de flux va un peu baisser.
Par ailleurs, l'autoconsommation pourrait bien avoir des effets positifs qu'il reste à évaluer. Ce matin, nous travaillions avec l'AVERE sur la réduction d'investissements dans le réseau, pour favoriser l'électromobilité. Produire localement évitera de renforcer le réseau au niveau local. Il s'agira d'une économie de TURPE.
Par ailleurs, nous allons contribuer à limiter la pointe d'été au niveau de la climatisation. Le changement climatique fait que nous subissons de plus en plus de canicules, l'énergie solaire pourra ainsi soulager le réseau.
Enfin, le photovoltaïque avec stockage coûte moins cher que la production thermique dans les zones non interconnectées. Nous pouvons donc, d'ores et déjà, en mobilisant activement le photovoltaïque, avec et sans stockage, faire baisser le coût de la continuité territoriale ; aujourd'hui, la CSPE sert à subventionner le CO2 dans les îles.
Voilà des effets qu'il conviendrait de mettre à l'actif de l'autoconsommation.