D'abord, et nous sommes en train d'essayer de faire bouger les choses au niveau des redevances, les communes devraient pouvoir bénéficier de l'IFER de façon plus importante.
Ensuite, les territoires auraient tout à gagner à mieux accepter les EnR. D'autant que nous avons besoin d'être relayés au niveau local, pour obtenir des hectares, et donc des permis.
Par ailleurs, des terrains communaux sont souvent peu ou pas utilisés. Or une centrale solaire est un plus pour une collectivité locale.
Enfin, les EnR vont entraîner la création d'emplois locaux. Une centrale au sol de vingt, vingt-cinq mégawatts installée dans un territoire, fera travailler le berger – ses moutons viendront entretenir la centrale – mais également les entreprises locales de maintenance, de surveillance... De l'argent sera ainsi réinjecté dans un endroit isolé.
La question de la régionalisation est une question philosophique et politique : l'énergie doit-elle être la même pour toute la France ou est-il possible d'investir de façon différente selon les régions – régionaliser l'énergie ? Nous n'avons pas à intervenir dans ce choix. Nous devons nous adapter aux décisions politiques.
Si la politique énergétique se décide au niveau national, presque tout le reste est local – je pense aux permis – et se réalise avec le soutien des élus locaux. De fait, le solaire est une énergie locale.