Intervention de Daniel Bour

Réunion du mardi 14 mai 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Daniel Bour, président d'Érneplan :

La réponse est mathématique : de fait, le solaire produit aujourd'hui aboutit à une acceptabilité de la population, puisqu'il n'est pas plus cher que les énergies existantes. Nous jouons notre rôle : nous sommes compétitifs et nous avons des avantages s'agissant de l'énergie décarbonée propre.

Reste la question de l'intermittence à régler. Mais en produisant 10 % d'énergie solaire, nous considérons faire bénéficier la collectivité d'une énergie très compétitive et qui se mixe très bien avec l'existant.

Si le coût du solaire, associé à celui du stockage, est plus performant que n'importe quelle autre énergie, des questions se poseront inévitablement. Or des rapports de l'ADEME prévoient que l'énergie solaire, coût du stockage compris, sera d'ici à 2050 la plus performante.

La courbe du solaire le montre bien. Cela ne veut pas dire que nous ne connaîtrons pas des fluctuations, mais elle n'a aucune raison de s'arrêter. Le prix va baisser de façon régulière, nous allons donc participer à l'allègement des factures des Français.

Le calcul est complexe à réaliser, car actuellement le solaire se rajoute par rapport à d'autres énergies. Il conviendra de déterminer ce qui pourrait être exporté, calculer la proportion de charbon ou de thermique que nous remplaçons, etc.

La question deviendra plus complexe quand nous commencerons à toucher d'autres éléments, notamment le nucléaire.

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