Monsieur le président, Je trouve intéressant que le débat sur les algorithmes publics se concentre sur un algorithme ayant à voir avec l'enseignement, et plus particulièrement l'accès à l'enseignement. Nous sommes finalement assez fiers de pouvoir montrer que ce sujet est aussi le nôtre.
Le dispositif APB (Admission Post Bac) est un environnement logiciel novateur, qui existe depuis longtemps, et a rendu de nombreux services. L'un de ses fondateurs, présent ce matin, pourra en témoigner.
Ce dispositif revient aujourd'hui dans l'actualité, car il a suscité de très fortes réactions, qui d'ailleurs ne sont pas dues à APB lui-même, mais au système de sélection qu'il a fallu insérer dans le portail pour faire face au fait que l'on ne disposait pas, pour certaines filières d'enseignement supérieur à capacité limitée, de classement donné a priori, sur la base de critères liés à l'étudiant, ou à la formation. Ceci s'est donc traduit par le recours au tirage au sort, donc à un choix aléatoire parmi les étudiants, ce qui a évidemment été difficile à faire comprendre et accepter à des jeunes s'étant vu refuser l'accès à certains cursus et auxquels on expliquait, par exemple, que le processus avait conduit à accepter des étudiants de régions voisines, ayant eu au baccalauréat des notes inférieures aux leurs.