Concernant le démantèlement, il serait intéressant que vous puissiez nous faire parvenir des factures de démantèlement, au-delà de celle publiée sur le site de la préfecture de l'Aisne. Cela permettrait à la commission d'enquête de se faire une idée plus précise de la situation.
Plusieurs personnes auditionnées ont évoqué cette question du coût du démantèlement et du provisionnement nécessaire. Le PDG de Valorem a par exemple formulé une proposition de consignation différente de la vôtre, à hauteur me semble-t-il de 50 000 euros par MW, alors que vous suggérez 25 000 euros. Cet élément me paraît pouvoir être un enjeu de discussion.
Concernant la question du raccordement, je crois me souvenir que les représentants de RTE nous ont indiqué qu'il existait une charge pour leur entreprise dans le cadre du raccordement des implantations éoliennes, à hauteur de 4 milliards d'euros par an. Or vous avez indiqué que vous preniez en charge la totalité du coût. Ces deux points de vue semblent contradictoires. Pourriez-vous éclaircir ce point ?
Le troisième sujet que je souhaite aborder fait suite à l'audition du président de la CRE, auquel nous faisions remarquer que les mâts de l'éolien terrestre avaient pris de la hauteur et que le contexte d'acceptabilité sociale avait évolué. Votre sondage concerne les éoliennes de 120 mètres de haut des parcs existants, localisés dans les endroits où il était sans doute plus facile pour vous, en termes d'acceptabilité sociale, de les implanter. Par exemple, dans mon département, l'Eure-et-Loir, les premières éoliennes ont été installées en pleine Beauce, où la densité de population est extrêmement faible et où il n'existe pas de hameaux, les habitations étant regroupées autour des bourgs. Dans d'autres territoires, où l'habitat est plus diffus, on commence seulement à voir arriver des projets éoliens. Je pense que l'acceptabilité peut dépendre des zones où sont installées les éoliennes. Les premières implantations posaient de ce point de vue sans doute moins de problèmes que les projets plus récents. M. Carenco a très largement évoqué l'éolien offshore et peu l'éolien terrestre, au sujet duquel il a toutefois souligné qu'il convenait de se concentrer essentiellement sur le repowering, pour des raisons notamment économiques. Quel est votre avis sur cette option, qui permettrait d'augmenter très fortement la puissance éolienne ?