. Ce n'est pas une complémentarité mais une superposition. J'y reviendrai.
Un autre graphique montre la production éolienne et solaire en Allemagne. Plus la production horaire éolienne et solaire est importante et plus le prix de marché est bas. D'ailleurs, Alpig l'a appris à ses dépens en Suisse.
Le graphique suivant montre la production éolienne heure par heure et les exportations allemandes heure par heure. Plus la production éolienne est élevée et plus les exportations horaires sont élevées. Autrement dit, quand le vent souffle, l'Allemagne exporte de manière fatale. Or je montrerai ensuite qu'il n'y a pas de foisonnement au sens où on l'entend habituellement. Quand il y a une dépression en Europe, il y a du vent chez tout le monde et quand il y a un anticyclone, il n'y a de vent chez personne.
On le voit sur le graphique suivant montrant, heure par heure, le facteur de charge du parc éolien allemand, c'est-à-dire la puissance réelle par rapport à la puissance installée, et, pour la même heure, le facteur de charge du parc éolien français. On constate que lorsqu'il y a peu de vent en Allemagne, lorsque la puissance réelle représente une faible fraction de la puissance installée, il n'y a pas non plus beaucoup de vent en France. Je doute qu'on puisse compter sur le vent des voisins quand on n'en a pas chez nous. Que ceux qui disent que c'est possible misent leur propre argent sur ce pari !