. Non, la totalité de la pompe à 10 à 15 millions de ménages français. J'aurais sorti la totalité du fioul et les deux tiers du gaz et gagné une partie de ma course contre la montre. J'aurais évité 15 % des importations de pétrole, donc, selon les années, de 3 à 6 milliards d'euros, voire 9 milliards d'euros. J'aurais évité la moitié des importations de gaz, créées macroéconomiquement de l'emploi et évité du CO2. Les arbitrages en cours nous privent d'une chance d'y parvenir. Si nous ne le faisons pas, comme le gaz et le pétrole qui entrent en Europe vont continuer à décliner, nous aurons de moins en moins d'énergie de chauffage, de toute façon, qui aura été remplacé par rien, nous aurons de moins en moins de transport, de toute façon, qui aura été remplacé par rien. Nous aurons la tentation de recourir aux énergies fossiles là où il n'y en a pas, pour construire des dispositifs de production électrique quand on verra que les renouvelables ne fonctionnent pas. Nous ne sommes pas trop concernés puisque nous importons tout, mais les Allemands et les Polonais, qui ont beaucoup de charbon, peuvent très bien ajouter des unités à charbon.