Intervention de Vincent Balès

Réunion du mardi 28 mai 2019 à 18h30
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Vincent Balès, directeur général de Wpd offshore France :

Exactement. Pour les deux premiers trains d'appel d'offres, aucune étude n'était mise à disposition et chaque candidat devait réaliser son étude de sol (ou pas). Il avait aussi loisir de répondre un peu à l'aveugle sans connaître les enjeux des sites. Sont pris en compte désormais la baisse du coût de l'éolien en mer, la technologie, le vent mais également le dérisquage en amont des projets. Sur les appels d'offres au Danemark et aux Pays-Bas, des dialogues concurrentiels ont été mis en place et l'ensemble des études menées en amont par l'État sont mises à disposition des candidats. C'est ce qui a été appliqué aujourd'hui à Dunkerque et qui est prévu pour le deuxième appel d'offres.

Je vous parlais d'un chiffrage de 80 à 100 millions d'euros. Pour vous donner un ordre de grandeur de ces études, une étude de sol en vue de créer une fondation implique de connaître la nature des sous-sols, de savoir où elle va s'établir (comme lors de la construction d'une maison). Une campagne géotechnique complète est de l'ordre de 15 millions d'euros. C'est ensuite au candidat de décider jusqu'où il veut aller au moment de l'appel d'offres pour conduire ces études. Sur l'ensemble du site, on procède généralement à une géotechnique préliminaire de l'ordre de 2 millions d'euros ; c'est ce qui est envisagé pour les prochains appels d'offres en termes d'aide réalisée en amont.

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