Je suis absolument enchanté de découvrir, à travers cette présidence, une vie parlementaire qui s'efforce de replacer les sujets majeurs là où les décisions devraient se préparer, lorsqu'il s'agit du débat politique général sous la responsabilité de l'Exécutif, se prendre lorsqu'il est question de la loi, et peut-être aussi se contrôler, puisque c'est la vocation du Parlement, que de faire en sorte que la mise en oeuvre de ce qu'il a décidé soit vérifiée.
Le dispositif APB est un immense progrès au regard de ce qui existait antérieurement ; il n'en demeure pas moins perfectible. À cette occasion, j'ai découvert qu'il n'existait pas suffisamment d'échanges entre la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle, d'une part, et les scientifiques, d'autre part. L'acteur politique national et local est parfaitement absent de tout cela. L'un des intervenants a évoqué l'existence d'une certaine froideur dans les décisions. Nous sommes des élus, et savons parfaitement qu'il est différent d'être dans une région universitaire ou dans une région qui ne l'est pas. Toutefois, dans les deux cas, on peut avoir des résultats frustrants, ceux qui sont à l'extérieur du périphérique ne pouvant entrer en centre-ville, et ceux qui se trouvent dans des régions faiblement équipées au plan universitaire ayant parfois le sentiment d'être doublement pénalisés, dans le sens où ils vont devoir quitter leur région, sans être forcément bienvenus dans les régions d'accueil, qui auront d'autres priorités.
Tout ceci montre que le Parlement est au coeur de sa mission lorsqu'il s'efforce d'établir un débat sur la chose publique, en plaçant chacun des acteurs en face de ses responsabilités.