Non, nous n'avons pas encore simulé totalement ces scénarios. Des travaux commencent à se mettre en place. Les technologies et les procédés de recyclage évoluent. Surtout, les produits sont de plus en plus techniques et éventuellement, de plus en plus difficiles à recycler. Les objets sont de plus en plus miniaturisés et complexes. Plus l'objet est complexe, plus il faut d'énergie pour recycler les toutes petites quantités de chacun de ces métaux. C'est un paradoxe, où la transition technique conduit à des objets de plus en plus complexes et dont le recyclage est porteur de plus en plus d'impacts parce qu'il faut davantage d'énergie pour récupérer les composants qui sont dilués. On parle de dissipation d'un métal dans un objet et plus il va être dissipé, plus il faudra d'énergie et d'efforts pour aller le chercher. C'est valable pour le cobalt et pour le reste. Aujourd'hui, nous sommes obligés de fonctionner sur les deux approches.