Intervention de Philippe Rocher

Réunion du mardi 18 juin 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Philippe Rocher, Bureau de recherches géologiques et minières :

La géothermie de surface peut utiliser des circuits ouverts ou des circuits fermés, des boucles ouvertes ou des boucles fermées. Elle peut donc utiliser une nappe d'eau souterraine et quand l'eau est absente ou en quantité insuffisante, on utilise simplement la conductivité thermique des terrains. Que ce soit l'eau ou les terrains, quand on prélève la chaleur dans les bâtiments ou lorsqu'elle est produite par une autre EnR intermittente, comme le solaire, on peut donc la stocker dans le sol, augmenter la température de ce sol et utiliser cette température augmentée, l'hiver, pour le chauffage. Le stock se maintient en périphérie des puits. Le système est plus efficace lorsqu'il y a des champs de sondes, lorsque plusieurs sondes sont les unes à côté des autres. Nous faisons des modélisations. La géothermie n'étant pas intermittente, elle permet un stockage inter-saisonnier, parce qu'on réchauffe le sol l'été et ce surcroît de chaleur peut être utilisé l'hiver. C'est de la chaleur.

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