Intervention de Michèle Rousseau

Réunion du mardi 18 juin 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Michèle Rousseau, présidente-directrice générale du Bureau de recherches géologiques et minières :

Je ne pense pas que se posent autant de problèmes. L'Île-de-France est la première région européenne pour la géothermie sur doublet. Il n'y a pas de grosses difficultés. Pour les pompes à chaleur géothermiques, la différence vient du fait que l'investissement du particulier est plus aidé en Allemagne ou en Suisse qu'il n'est aidé en France. De temps en temps, nous avons pu relever quelques mauvaises expériences. J'ai cité les quelques risques éventuels. À Lochwiller notamment, il y a quelques années, cela s'est mal passé pour un particulier qui avait fait forer à 100 ou 150 mètres, par un foreur d'ailleurs étranger et non qualifié. Des argiles gonflantes ont fait gonfler les terrains et fissurer les maisons. Un cas de temps en temps se passe mal pour énormément de situations qui se passent bien. Il faut avoir des bons foreurs. En Bretagne notamment, les pompes à chaleur géothermiques se développent bien. On fore le granit et la Bretagne a de bons foreurs. Voilà une énergie qui est appréciée en local.

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