J'ai mis des initiales dans le document, comme vous pouvez le constater, mais nous connaissons le nom de toutes les personnes qui partagent cette gouvernance, les projets, les partages à projet financés par les opérateurs éoliens… Tout cela fait partie d'une étude que nous tenons à votre disposition.
La région ne respecte pas la convention d'Aarhus, sur la participation citoyenne aux décisions en matière environnementale ; un problème majeur. Pour une fois, elle pouvait nous répondre mais ne l'a pas fait. Par ailleurs, son projet comprend un grand nombre de points critiques, mais je n'y reviendrai pas.
Ces énergies renouvelables ne sont pas vertueuses en soi. Il est peut-être plus important de respecter la Charte de l'environnement, que de produire des EnR ; il est peut-être plus important de diminuer, par des économies d'énergie, les gaz à effet de serre plutôt que de produire des EnR. Mais quand il y a des enjeux d'argent, de pouvoir, nous aboutissons à des projets qui ne sont pas raisonnables. A fortiori, l'efficacité technique et économique n'est pas au rendez-vous.
Nous demandons à la région qu'elle introduise enfin un dialogue avec la société civile, qu'elle produise un SRADDET sincère, et qu'elle instaure un moratoire sur l'éolien terrestre. Nous en parlerons au conseil économique, social et environnemental régional (CESER), quand il nous auditionnera.
De même, au niveau national, nous pensons qu'un dialogue sincère doit pouvoir être établi. Nous demandons également que les documents de planification, la PPE, qui sont présentés aux élus de la nation et au public, soient complets et sincères, qu'un moratoire soit instauré et que les citoyens soient mis au cœur du projet, par de véritables consultations.
Les Québécois font des choses très intelligentes en la matière. Nous tenons tous nos documents à votre disposition.