Vous évoquez là la partie amont d'un projet – recherche d'un financement –, à savoir une petite partie de l'iceberg. Mais il est vrai qu'elle permet à l'opérateur de démontrer que l'environnement est prêt à accepter l'éolien, puisqu'il y participe financièrement. Cependant, l'environnement ne veut pas dire nécessairement les habitants du pays, et encore moins les riverains immédiats des projets. Il s'agit donc d'un mensonge, que nous vivons très mal.
Mais il existe un second versant, l'éolien participatif, qui consiste à permettre à des particuliers ou à des collectivités locales de prendre des parts dans le projet. La réalité est très différente de celle qui est présentée, même si elle peut s'apprécier comme étant, a priori, une belle opportunité, notamment pour une commune.
Nous jugeons ces participations malsaines et les habitants ont le sentiment qu'ils se font acheter.