. Quand on a fait des traités de réduction des armements nucléaires, la France, qui a soixante ogives, ne s'est pas amusée à dire : je vais passer de soixante à quatre parce que les Américains passent de 4 000 à 2 000 ou les Russes de 4 000 à 2 000. Nous nous sommes toujours tenus à l'écart de ces accords, parce que nous n'étions pas dans les mêmes dimensionnements. Et ce n'est pas parce que la France réduirait de moitié le nombre de ses ogives nucléaires, avec les États-Unis ou l'ex-URSS dotés d'un parc nucléaire terrible, que la sécurité mondiale serait plus assurée.