J'ai senti une certaine gêne dans les propos de M. Cesarini : aucune course de vitesse n'est engagée avec le Président de la République – nous ne jouons pas dans la même cour. Il ne s'agit pas d'un combat de boxe ! J'ai lu le discours du Président de la République et vous aurez observé que dans mon propos liminaire, j'ai fait référence à toutes les déclarations gouvernementales. Vous ne pouvez donc pas nous faire le procès de tenter de tirer la couverture à nous, car ce problème nous concerne tous.
Ma divergence avec le Gouvernement est la suivante : je ne crois pas à l'État qui fait tout, je crois plutôt au débat permanent. La gouvernance doit passer par l'État mais aussi par la région, par le département et, naturellement, par l'intercommunalité, monsieur Le Foll.