. Deux phénomènes sont en jeu. D'une part, les pales des éoliennes tournent très rapidement et tuent les oiseaux qui ne les voient pas. Les milans royaux sont particulièrement menacés. D'autre part, là où il y a des éoliennes, il y a des habitats.
La LPO a indiqué que sa dernière étude n'avait pas porté sur l'impact sur les habitats alors que c'est sans doute l'impact le plus important. On comprend donc que la LPO, qui est financée – encore une fois, ce n'est pas interdit, c'est tout à fait légal – et est en proximité avec les deux syndicats de promoteurs éoliens, a livré une étude sur l'impact des éoliennes sur la survie des oiseaux, qu'elle a minimisé en oubliant d'étudier l'impact sur les habitats, qui est le facteur central de mortalité.