Nous recevons 300 à 400 déclarations de soupçon par jour, qui ne sont pas toutes de qualité. Nous disposons d'un guide d'aide à l'orientation, avec des grilles pour les analyser. C'est sur la base de cette analyse, et en fonction des enjeux, que nous envoyons les dossiers, soit vers une externalisation judiciaire, soit vers les administrations fiscale ou sociale.
S'agissant du CEE, le nombre de déclarations de soupçon n'a jamais été spectaculaire. Nous n'avons jamais dépassé une centaine de dossiers en même temps. En un an et demi, nous avons retenu une cinquante dossiers pour un montant d'une centaine de millions d'euros.