. S'agissant des grands parcs éoliens, je ne sais pas si de telles attitudes sont perçues au niveau décentralisé. Vous exprimez des données psychologiques, ce qui est loin d'être négligeable, mais les études sont multiples et les résultats contradictoires. Dans l'ensemble il est souhaité qu'il n'y ait pas d'impact sanitaire, ce qui ne veut pas dire aucun impact. Effectivement, certains acteurs de terrain qui n'appartiennent pas à de grandes associations anti-éolien et qui voient un projet s'implanter en face de chez eux sont dans une véritable angoisse dépressive face à cette désappropriation, la sensation de ne plus être maîtres de rien, de ne plus comprendre. C'est le thème sur lequel nous avons insisté, c'est-à-dire le sens à donner à ces transformations.
L'impact sonore est souvent mis en avant, mais c'est d'abord l'impact visuel qui donne le sentiment de désappropriation et d'envahissement.