. On reste dans l'opposition entre réseau et décentralisation. Il faut peut-être arriver à concilier les deux dans un contexte pacifié.
Il faut développer les énergies vertes sur le réseau, mais cela ne suffira pas à opérer la transition énergétique. Il n'est pas d'autre dynamique que la substitution immédiate d'énergies productrices de CO2 par d'autres qui ne le sont pas, ce qui est déjà beaucoup, mais il faut aussi changer nos façons d'agir et de produire au quotidien. Cela ne signifie pas « moins » ou « contrainte », mais appréhender une autre façon de s'accorder avec la nature. Cette dynamique ne peut être induite par le développement de l'énergie renouvelable dans le réseau. Il faut en passer par des éléments plus sensibles, mais le réseau est indispensable car on ne peut sortir du contrat social. Pour les besoins de première nécessité comme les soins et la distribution d'eau, l'énergie doit être disponible en flux continu. Il faut s'assurer de l'avenir et de la permanence de ce réseau mais bien des usages peuvent être décentralisés pour lui donner du sens et pour qu'il puisse continuer à jouer son rôle dans le cadre du « contrat social ».