. D'ailleurs, la filière des énergies marines, dont, en particulier, celle de l'hydrolien, s'émeut des orientations prises dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Dans la précédente, l'hydrolien était mentionné, avec des objectifs ciblés sous réserve de décroissance de coûts, mais il a aujourd'hui entièrement disparu, alors que nous demandons conjointement un objectif a minima d'une centaine de mégawatts pour la période 2023-2028, dans le cadre d'appels d'offres, sous réserve d'une décroissance de coûts. La filière sait qu'elle a des efforts à faire, des démonstrations technologiques et commerciales à réaliser afin de répondre aux cycles d'appels d'offres demandés.
Or dans la PPE, il n'est fait mention de l'hydrolien que dans cette phrase qui nous semble très négative et pessimiste pour la filière : « Concernant l'hydrolien, les études et les démonstrateurs réalisés démontrent que cette filière n'est pas mature et présente des coûts de production très élevés, dont les perspectives de baisse ne sont pas suffisantes pour assurer la compétitivité de la filière à long terme par rapport à d'autres technologies comme l'éolien en mer ». Cela sonne un peu le glas de l'hydrolien. Cela est d'autant plus dommage qu'il est aujourd'hui au niveau de l'éolien offshore en 1991.