Il m'est difficile de me prononcer sur un dossier qui vient juste d'arriver à l'Agence et qui n'a pas encore été ouvert.
Comme je l'ai dit s'agissant des infrasons et des basses fréquences, il est classique d'auditionner les parties prenantes, les personnalités compétentes ou d'autres personnes qui pourraient être utiles à l'expertise. Nous serons amenés, non seulement à avoir un regard critique sur les éléments qui nous ont été remis, mais aussi à rencontrer les différentes personnes concernées.
Vous avez parlé des études sur les animaux et sur l'homme. Nous n'avons pas dit que nous n'avions pas identifié d'impacts des émissions sonores des éoliennes, mais qu'il n'existe pas d'éléments scientifiques suffisants pour attester d'un impact effectif des sons émis par ces éoliennes, ce qui est différent. On a évalué le niveau de preuve disponible de par la littérature scientifique. On ne dit pas qu'il n'y a pas d'impact, mais que les éléments de preuve ne sont pas rassemblés aujourd'hui.
On regarde naturellement les éléments disponibles dans la littérature scientifique. Cela concerne à la fois les études disponibles chez l'homme et chez l'animal. Il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous n'avons pas d'études épidémiologiques, donc pas d'études disponibles chez l'homme, mais disponibles chez l'animal. Nous avons naturellement regardé quelles études existaient sur les troupeaux, quels qu'ils soient, et nous les avons rassemblées. C'est ce qu'indique le rapport de 2017. Là aussi, on a fait très peu d'études, et très peu d'études de qualité à la fois sur l'homme et sur l'animal.