Intervention de Julien Aubert

Réunion du mercredi 17 juillet 2019 à 15h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Il y a quelque chose qui me surprend parce que je suis un peu cartésien.

Je résume ce que j'ai compris : on déploie des éoliennes sur le territoire, sans avoir fait nécessairement d'études préliminaires massives en ce qui concerne les répercussions sur l'humain. Lorsque des problèmes surviennent, les promoteurs des éoliennes ont d'abord recours à des géobiologues qui n'ont pas un statut scientifique, la géobiologie n'étant pas reconnue comme une science à part entière, ou à des radiesthésistes dont je considère que c'est plutôt un art divinatoire.

Je ne comprends pas que, dans un pays aussi scientifique que le nôtre, il y ait d'un côté toutes sortes de professions qui sont parfois controversées et qui trouvent des résultats, et de l'autre des sciences établies qui ne trouvent pas forcément de corrélation.

Cela me pose un problème : soit il n'y a rien et, dans ce cas, cela veut dire que toute une série de charlatans profitent du désarroi des gens, ce qui soulève une question d'ordre et de santé publics ; soit il y a quelque chose, auquel cas il faut se demander pourquoi le rôle de ceux qui réussissent à identifier les problèmes n'est pas reconnu et ce que font les autorités sanitaires, qui ne trouvent pas de résultats. Dans la mesure où ce cas n'est pas unique et alors que l'on ne cesse de mettre en avant le principe de précaution, il est surprenant de constater qu'aucune agence de l'État n'est capable de proposer un rapport sur la question. Comment expliquez-vous cette dichotomie entre les résultats obtenus par les sciences établies et ceux des sciences alternatives ? Faites-vous appel à des géobiologues dans vos études ?

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