. Tout ce que j'avais engagé, y compris dans le territoire énergie positive, a été réalisé et s'est arrêté. Aujourd'hui, le projet qui est en cours devait faire l'objet d'une SEM et on pouvait aller encore plus loin en partageant le projet entre les banques, la société et les collectivités afin qu'il devienne encore plus un projet territorial. Nous voulions nous réapproprier la production d'énergie qu'elle soit gazière ou électrique. C'est ce qui existait au XIXe siècle et c'était une volonté en accord avec l'Ademe et le conseil régional. C'est pour cette raison que nous avons créé une SEM régionale qui avait pour but d'aider toute collectivité qui rencontrait un développeur afin de leur dire : « si ce n'est pas un projet de territoire, si vous ne venez que pour nous mettre des machines ou nous donner quelques broutilles financières, nous ne sommes pas d'accord ». Nous voulons un véritable projet de territoire où l'on est actionnaire à 51 % si c'est une SEM, être partenaire et faire participer nos habitants. Nous leur avons donc dit : « si ce n'est pas comme cela, vous ne mettrez pas vos machines chez nous ». En tant que président de la SEM Nord Energie j'ai rencontré plusieurs sociétés privées qui refusaient que nous soyons actionnaires. Elles voulaient juste mettre leurs machines. OSTWIND, en revanche partage l'investissement, notre volonté de faire et nous aide à trouver les fonds propres. Quand on est actionnaire à 51 %, il faut trouver 20 % de fonds propres. Quand on emprunte aux banques et que la Caisse des dépôts est dans le projet, cela rapporte 5 à 8 %. Quand vous ajoutez les dividendes, c'est inespéré en termes de rentrées financières pour une collectivité et c'est un vrai projet de territoire.