Intervention de Jorge Vasconcelos

Réunion du jeudi 25 juillet 2019 à 14h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Jorge Vasconcelos :

. Si vous n'avez pas de vent ici, il y en a ailleurs. Pour preuve, les éoliennes offshore tournent 4 000 heures par an et les éoliennes onshore 2 000 heures : la différence est énorme. Pour ce qui est du solaire, reportez-vous à la carte de l'Europe. Entre Helsinki et Lisbonne, les températures diffèrent. La terre tourne autour du soleil, ce qui signifie que les pointes de production solaires changent tout au long de la journée d'une partie à l'autre. C'est assez intuitif, il est facile de comprendre que les pointes de production photovoltaïque varient sur le temps d'une journée, selon les pays.

Je ne répondrai pas à la question de savoir si la France doit garder son parc nucléaire jusqu'à sa fin de vie utile ou si elle doit suivre l'exemple allemand et donc sortir du nucléaire avant. Il s'agit là d'un choix politique propre à chaque société. Ce que je dis c'est que, indépendamment du choix politique légitime de la France, dans un réseau interconnecté physiquement qui connaît une production de plus en plus intermittente, vous ne pouvez pas ignorer le problème parce que la France appartient à ce réseau interconnecté. Le choix national est légitime mais un autre choix nécessaire s'impose au niveau européen, en raison de l'appartenance de la France à un réseau physiquement interconnecté.

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