Il faut faire distinguer réseaux de transport et de distribution. Effectivement, dans les réseaux de transport, en ce qui concerne les grandes lignes – je crois que c'est 60 000 kHz – la France a un bon réseau, très bien dimensionné : il n'y aura pas besoin d'investissements très lourds. La situation est complément différente en Allemagne, avec cette problématique nord-sud. Mais ce que j'entends des gestionnaires de réseaux de distribution, notamment d'Enedis, c'est qu'ils ont besoin d'investir davantage pour pouvoir gérer au niveau local ces pointes et ces effets de rebond. Et cela, c'est différent de la gestion de la pointe hivernale où il y a certes des grandes masses d'électricité en jeu, mais distribuée de manière assez homogène à travers tout le territoire, parce qu'à peu près toute la France consomme plus pendant les heures des soirées en hiver. Le besoin d'investissement, c'est vraiment au niveau local, parce qu'il y a des pointes locales.