Dans une interview récente au Journal du Dimanche, vous avez indiqué que la France sortirait de la crise avec une dette publique accrue d'au moins 15 points de PIB, qu'il faudra rembourser. La BCE en détient une part importante et accroît ses achats. Ne devrait-elle pas envisager un abandon des créances plutôt que de faire porter aux États un fardeau supplémentaire ?
Toutes les règles et les grands principes de la BCE tombant, ne pourrait-on envisager un financement direct sur le marché primaire plutôt qu'un achat indirect qui ne profite ni à l'État ni à la Banque centrale si ce n'est aux intermédiaires financiers, dont beaucoup ne sont ni Français ni européens ?