Comment les introductions en bourse sur la place de Paris ont-elles évolué pendant la crise ? Ont-elles été entièrement suspendues, voire annulées ?
L'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), dont l'AMF est membre, n'a pas permis de prendre des décisions collectives efficaces. Ce manque de coordination au niveau européen, notamment concernant les ventes à découvert qui n'ont été interdites que dans certains pays, a-t-il pu nuire aux indices européens et a fortiori français ? Quelles sont les marges de manœuvre pour rendre l'ESMA plus efficace ?
Le krach du mois de mars est difficile à analyser. Certains indices sont résilients, par exemple le S&P 500. La volatilité est forte. Quelle est votre analyse en la matière ? L'action des banques centrales contribue-t-elle à la résilience de certains indices ? Les effets de la crise sont-ils encore sous-estimés par les marchés ? La résilience observée est‑elle factice ?
L'AMF jugerait-elle pertinent, dans le contexte post-Brexit, d'augmenter la taxe sur les transactions financières en réponse à la crise ?
La crise peut-elle permettre une croissance des crypto-actifs – sujet sur lequel le président de la commission des finances et M. Pierre Person ont récemment travaillé ?