Au premier trimestre 2020, les entreprises du CAC 40 ont effacé 450 milliards d'euros de capitalisation boursière. Les performances des marchés repartent néanmoins à la hausse : le New York stock exchange a gagné 13 % en avril, soit son meilleur mois depuis 1987, le DAX allemand a quant à lui progressé de 9 % et le CAC 40 de 5 %. Comment expliquez-vous ces résultats ? La bourse a-t-elle un temps d'avance sur l'économie, ou bien sera-t-elle rattrapée par la crise ?
Par ailleurs, les liquidités injectées dans l'économie pour soutenir l'activité devraient atteindre 12 % du PIB mondial. Quelles en seront les conséquences à moyen et long terme pour les marchés financiers ? L'émergence de bulles sera-t-elle favorisée, et, le cas échéant, lesquelles ?
Enfin, vous avez affirmé que le confinement avait favorisé un regain d'intérêt des particuliers pour la Bourse. Vous avez esquissé un profil type de ces nouveaux épargnants, qui seraient plus jeunes et moins fortunés. Pouvez-vous nous fournir davantage de précisions, notamment concernant leurs motivations. ? Pensez-vous que cette dynamique aura des effets positifs sur le niveau de fonds propres des entreprises ?