Vous avez expliqué que les intérêts évolueraient en fonction de la trajectoire des différents pays, dont la France, en matière de réduction de la dette et de baisse de la dépense publique. Mais ce sont ces dogmes qui ont conduit à fragiliser nos services publics, ainsi que le rôle de l'État dans la gestion de cette pandémie. Par conséquent, nous souhaitons que la BCE participe aux investissements nécessaires aux pays, notamment pour financer la santé ou la transition écologique. Ce débat est-il aujourd'hui ouvert ? Il est d'autant plus nécessaire que les besoins de financement, qui sont déjà passés de 90 à 180 milliards d'euros, vont encore augmenter, notamment à la suite de l'annonce, par les pouvoirs publics, de la prise en charge des pertes de cotisations sociales.