Vous avez émis certaines réserves concernant la notion de dette perpétuelle. S'il est admis que les dettes souveraines cumulées ne seront jamais remboursées, comment assurer un financement des politiques publiques non soumis au marché si nous excluons un rachat de ces dettes par la BCE ou le financement direct des États ? La question n'est pas de savoir si c'est une bonne idée au regard du fonctionnement actuel de la BCE, mais plutôt d'adapter ce dernier à cette solution qui apparaît comme la seule perspective raisonnable pour de nombreux observateurs.