Cet accord est une bonne nouvelle pour l'Union européenne, mais j'ignore si le « moteur franco-allemand » sera assez fort, compte tenu du sentiment d'infériorité que nous pouvons nourrir vis-à-vis de l'Allemagne, qui a mieux géré la crise sanitaire et aborde la relance en meilleure posture que la France.
Ce plan de 500 milliards d'euros sera-t-il suffisant pour sauver le passé et l'avenir, alors qu'on avait parlé de 2 000 milliards ? Il faut à la fois sauver les secteurs les plus touchés par la crise – le tourisme, la culture, l'industrie textile, l'économie de proximité –, soutenir les secteurs en transition que sont l'aéronautique et l'automobile, et développer les secteurs innovants, comme le numérique, la santé ou la défense. La France est-elle prête pour la transition et la relance, alors que la poursuite des réformes est compromise ?