Je suis moins enthousiaste que mes collègues. Sur la forme, le couple franco-allemand a agi unilatéralement alors que les Vingt-sept avaient mandaté la Commission européenne pour évaluer les besoins de chacun. On pouvait attendre autre chose du monde d'après ! Sur le fond, contrairement à ce que l'on entend souvent, les pays du Nord ne sont pas hostiles à un plan de relance. Ils ont fait des propositions intéressantes, qui passeraient par le CFP, avec plus d'argent les premières années, et les programmes existants, avec une évaluation des besoins de chacun et des critères de conditionnalité. Chercher un accord avec nos partenaires aurait mieux valu qu'une opération de communication !