Il est vrai qu'une relance trop hétérogène au sein de la zone euro aurait risqué de la faire éclater, mais il est gênant que deux pays décident pour tous les autres. Du reste, 500 milliards d'euros, ce n'est pas suffisant : c'est trois fois moins que ce que préconisait Thierry Breton et quatre fois moins que ce qu'a demandé le Parlement européen.
Peut-on vraiment parler d'absence de conditionnalité lorsqu'on demande aux États une « politique économique saine » et un « ambitieux programme de réforme » ? Pour la Commission européenne, ces réformes ne sont rien d'autre que des plans d'austérité ! Mieux vaudrait admettre que la dette ne sera pas remboursée.