Monsieur le président, votre travail nous présente un exemple très concret de la difficulté de la transformation publique.
La lecture de votre rapport donne le sentiment d'un grand paradoxe, voire d'un grand gâchis. Alors que la transformation des contrôleurs en inspecteurs peut se passer de manière satisfaisante, les effectifs diminuent et se pose même, dans certains départements, un vrai problème d'attractivité. On peut y lire un constat d'échec. Comment promouvoir l'attractivité de ce métier d'inspecteur, dont la crise actuelle ne fait que souligner l'utilité ?
Vous avez parlé du concours. Vous avez parlé de l'école de formation aussi. Concrètement, que peut-on faire de mieux ? Vous avez déploré que l'outil indemnitaire n'ait pas été mobilisé dans le plan de transformation. Cela peut-il être corrigé ? Il faut des réponses très concrètes pour combler les lacunes de la réforme. Quelles solutions susceptibles d'être rapidement mises en œuvre proposeriez-vous ?
Quant au système d'information WIKI'T, inadapté et mal perçu, alors qu'il vise à améliorer la qualité du service et l'organisation interne, combien a-t-il coûté ? Et pourquoi est-il mal perçu ? Est-ce l'outil en lui-même qui pose problème ou le ressenti d'un certain nombre d'agents publics, qui craignent un certain « flicage » ?