Vous faites de la transformation des contrôleurs en inspecteurs du travail un bilan plutôt critique, puisque vous appelez à « exclure toute intégration des contrôleurs du travail dans le corps des inspecteurs, en dehors des conditions initialement prévues ». Or le nombre de contrôleurs est passé de 1 200 à 400 et celui des inspecteurs est passé de 855 à 1 500 entre 2014 et 2018. Cette évolution n'a-t-elle pas contribué à une certaine dévaluation du métier ?
Par ailleurs, ne faudrait-il pas revenir sur l'intégration des inspections spécialisées dans certains domaines très particuliers ? Les inspections spécialisées de l'agriculture et des transports ont été intégrées à l'inspection du ministère du travail, mais il s'en est suivi, dans le secteur de l'agriculture, une division par deux du nombre de contrôles ! Et puis certains secteurs sont très particuliers, tels les transports aériens, avec le problème du low cost.