La santé scolaire n'est clairement pas une priorité pour le ministère, non pas en termes de budget mais en termes d'organisation. Je ne souhaite pas faire un parallèle avec la médecine du travail mais l'on voit bien que ce type de médecines destinées à des populations particulières sont, en France, le plus souvent, peu ou mal organisées. Le laxisme des statistiques est en soi une aberration administrative.
J'aimerais insister sur l'enseignement privé, qui devrait être couvert par la médecine scolaire et qui ne l'est pas en réalité. Devons-nous, selon vous, considérer que la médecine scolaire est également responsable du suivi des élèves des enseignements privés sous contrat, et à ce moment-là exiger qu'elle assure effectivement le suivi de ces élèves ? Ou bien, à l'inverse, devons-nous accepter que le service de la médecine scolaire soit réservé à l'enseignement public, et, dans ce cas-là, ne faut-il pas en tirer toutes les conséquences, notamment en cessant d'appliquer une réduction du forfait d'externat versé aux établissements privés pour ce motif ?