Dans votre rapport, vous signalez la pénurie de médecins, qui est facteur d'inégalité entre les élèves et de risques pour leur santé, ce qui est d'autant plus grave dans le contexte d'épidémie actuelle. Considérez-vous que le manque d'attractivité du métier s'explique seulement par des questions de rémunération ? Vous proposez une revalorisation de 30 % de leur rémunération : peut-on considérer que cela est suffisant pour pourvoir les postes vacants ?
En outre, vous préconisez la création de deux nouvelles instances : les services de santé scolaire au niveau des académies ou du département et la mise en place d'un Conseil de la santé scolaire. Quels sont les moyens financiers et humains nécessaires à ces instances ? N'est-il pas possible de redéployer les ressources disponibles, notamment pour les crédits de personnel ?
Enfin, comment pouvons-nous mieux mobiliser les médecins et les infirmiers dans le cadre de la gestion de la crise du Covid-19, en particulier à compter de la rentrée de septembre 2020 ? Est-ce que la création de telles instances permettrait une plus grande réactivité dans des situations de crise sanitaire ?