Le chômage partiel a tout de même étatisé une partie des salaires en France. La TVA, qui est supportée par le consommateur, doit entrer à un moment donné dans les caisses de l'État.
Nous n'avons aucune certitude que la marge dégagée par la baisse de la TVA viendra augmenter les salaires. Si on entre dans ce genre de logique, il faut fixer des conditions.
Cette proposition de loi procède certes d'une bonne intention, mais, à ce stade, nous ne la voterons pas. Laissons l'activité redémarrer et appliquons d'abord tous les autres dispositifs que mes collègues ont rappelés. Nous aurons d'autres occasions d'adaptation, à travers un troisième projet de loi de finances rectificative et d'autres textes qui arriveront en fin d'année.