Comme vous, monsieur Fasquelle, nous souhaitons sauver les entreprises que nous avons aidées depuis le mois de mars. Plus de 50 % des entreprises ayant bénéficié du fonds de solidarité ont entre zéro et deux salariés, ce qui signifie que les charges sont pour elles assez réduites – elles ont par ailleurs pu bénéficier du dispositif d'activité partielle. Ce que le Gouvernement envisage donc, en étalant le remboursement de ces charges sur une durée exceptionnelle de trente-six mois, c'est en quelque sorte d'offrir aux entreprises un prêt de trésorerie.
En ce qui concerne la contribution à l'audiovisuel public, la crise n'a pas épargné l'audiovisuel, public comme privé, chacun ayant vu ses recettes publicitaires s'effondrer. Dans ces conditions, priver l'audiovisuel public des recettes de la redevance reviendrait à déshabiller Paul pour habiller Pierre, et annuler cette taxe mettrait en difficulté un secteur qui n'en a pas besoin.