Intervention de Mohamed Laqhila

Réunion du mercredi 10 juin 2020 à 11h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Permettez-moi tout d'abord de vous féliciter pour votre nomination. J'attache moi aussi une importance fondamentale au rôle du Haut Conseil qu'il faudra certainement renforcer à l'avenir.

Je remercie le Haut Conseil des finances publiques pour son avis comme d'habitude assez complet, même dans cette période ô combien chargée d'incertitudes. Il considère que les prévisions de croissance du Gouvernement sont prudentes et je partage cette analyse. Le Haut Conseil a-t-il discuté de prévisions au-delà de 2021 ? Pensez-vous que la reprise sera, pour reprendre les termes à la mode, en V, en W, en U, en L, etc., ou en racine carrée ?

Vous considérez que la hausse quasi ininterrompue de la dette publique depuis dix ans – en réalité, tout au long des quarante dernières années – fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France. Nous partageons votre inquiétude, mais souhaitons rappeler qu'une forte stimulation budgétaire est nécessaire pour réduire au mieux le risque d'hystérèse du chômage, c'est-à-dire une situation dans laquelle le taux de chômage d'équilibre augmente durablement alors même que sa cause a disparu. Le Haut Conseil a-t-il un avis sur l'évolution des taux des obligations souveraines à moyen terme, notamment en lien avec vos observations sur l'évolution de l'inflation ?

Enfin, quels sont, selon vous, les plans sectoriels qui seraient oubliés dans le troisième PLFR ?

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