L'amendement est extrêmement large et exigeant. J'ai une grande expérience en matière de développement durable : ce n'est pas que l'écologie, c'est aussi le social, la gouvernance, la participation des salariés au destin des entreprises, le changement de modèle économique. Nous avons un Green deal européen, un commissaire européen travaille sur ces sujets – nous l'avons d'ailleurs rencontré avec Barbara Pompili. Si la France prend unilatéralement ce genre de disposition, imaginons l'impact sur sa productivité et sa compétitivité, déjà fragiles ! Nous ne ferons pas l'économie d'un débat dans les prochains mois, mais il faut le porter au niveau européen. Cela n'empêche pas des impulsions françaises, mais pas des impulsions mortifères pour notre économie, surtout dans une reprise qui sera, on le sait, difficile. La France ne peut pas jouer seule sur le sujet.