Si vous estimez que, face au risque terroriste islamiste, les moyens mis en œuvre et leur emploi ont été appropriés, sur le plan budgétaire, les moyens alloués à cette politique et ses résultats ne font pas l'objet d'une présentation synthétique et pâtissent d'un défaut de suivi et d'évaluation. Ne conviendrait-il donc pas de retracer chaque année dans un document unique l'intégralité des dépenses liées à la lutte contre le terrorisme ? Et quels indicateurs de performance seraient utiles pour assurer un meilleur suivi de l'efficacité de cette politique ?
Vous avez souligné la nette reprise des recrutements. Les forces de sécurité intérieure et les services de renseignement militaire ont vu leurs plafonds d'emplois rehaussés ces dernières années, mais peinent à les atteindre et à pourvoir tous les emplois ouverts. Comment serait-il possible de favoriser les recrutements par ces services ?
Le Service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS) effectue les contrôles préalables aux recrutements dans les services sensibles. De combien d'agents supplémentaires ce service devrait-il disposer pour faire face à l'extension de son champ de compétence aux personnes déjà recrutées ? Quelle serait l'augmentation de budget correspondante ?
Comment s'articule l'action du CIPD, l'organisme interministériel en charge de la prévention de la radicalisation et des actes terroristes, avec l'action des ministères de la justice et de l'intérieur ?