La nécessité d'un effort budgétaire est entendue, la R&D est essentielle à la préparation de l'avenir, à la compétitivité internationale et aux réponses à apporter aux problèmes de société. Ce texte prévoit une trajectoire très longue, à horizon 2030, et la montée en charge sera très lente.
S'agissant de l'intégration entre activité professionnelle et recherche, une évolution du dispositif Allègre est prévue ainsi qu'une dévolution des droits de propriété intellectuelle. Ces problèmes récurrents méritaient d'être traités.
Il est nécessaire de soutenir les chercheurs et de valoriser les statuts. Je m'interroge sur la démarche de titularisation et la suppression de la phase de qualification, qui offre une garantie de qualité des chercheurs.
Comme l'a souligné le Conseil économique, social et environnemental, les investissements en matière d'enseignement et de recherche ne sont pas de même nature que les autres : ils doivent être appréciés à l'aune des impacts positifs qu'ils engendrent en matière d'emploi et de croissance. La période d'incertitudes et de bouleversements que nous traversons doit plus que jamais nous inciter à investir massivement dans la recherche et l'enseignement supérieur.