J'ai d'abord une question sur le « plan B », qui est un point essentiel. À partir du moment où Engie veut céder sa participation et où le développement de Suez implique des besoins capitalistiques très importants – tous les projets que vous avez évoqués vont nécessiter des apports en fonds propres –, comment imaginez-vous l'avenir ? Par ailleurs, je vous pose la même question que le rapporteur général sur le comportement de vos autres actionnaires.
Les procédures – devant l'AMF et l'Autorité de la concurrence – sont très longues. Les deux étapes – acquisition par Veolia de la participation d'Engie, d'abord, puis OPA – vont s'accompagner de beaucoup de délais et de difficultés. Y a-t-il déjà eu des contacts avec l'AMF ou avec l'Autorité de la concurrence ?
Vous avez évoqué très rapidement, Monsieur Camus, la question de l'instabilité qui pourrait affecter les contrats et leur renouvellement. Quelle est l'ampleur de ce risque ?
Vous connaissez très bien, Monsieur Varin, les relations avec l'État, que vous avez eu à solliciter à plusieurs occasions. Il est très présent dans Engie, mais la collectivité publique, à travers la Caisse des dépôts et la CNP, est aussi présente dans Veolia, à hauteur de près de 6 %. Quelles relations avez-vous aujourd'hui avec l'Agence des participations de l'État (APE) ? Avez-vous eu des contacts ? Je pense qu'il faudra que nous ayons une réunion avec l'APE. Outre la question des collectivités territoriales qui sont vos clientes, la collectivité publique – l'État et la Caisse des dépôts – est présente dans chacune des deux parties. Il faut voir où en est l'État, sans s'arrêter à la seule déclaration du Premier ministre.