Je me suis intéressé aux chiffres clefs que vous avez publiés au titre du premier semestre 2020. Le chiffre d'affaires a baissé de 490 millions d'euros par rapport à juin 2019, l'excédent brut d'exploitation (EBE) de 325 millions et, surtout, le résultat net part du groupe était de 538 millions d'euros de pertes – et je ne parle pas de l'endettement. Ces pertes sont dues principalement, je suppose, à la crise sanitaire que nous continuons à traverser. Y a-t-il néanmoins d'autres explications ? Comment envisagez-vous de redresser la barre dans le contexte actuel ?
Vous vous êtes engagés hier, par voie de communiqué, à doubler la valeur du titre pour les actionnaires d'ici à 2022, et vous avez évoqué le versement d'un dividende exceptionnel, un rachat d'actions et des économies annuelles de 1,2 milliard d'euros à l'horizon 2023. Pouvez-vous nous dire grâce à quels leviers vous comptez atteindre ces objectifs, et pouvez-vous nous assurer que personne ne se retrouvera au chômage pour y arriver ? Y aura-t-il ou non un plan social ? Si oui, à quelle échéance ?